Extrait de la TA n° 53 :
"Le mercredi 2 juillet 2000 « Nice-Matin », sous la plume d’Alain Laville, faisait paraître un article sur Jean-Pierre FOUCAULT. Cet article, reproduit partiellement dans le N° 48 de la T.A., apprenait au public que Jean-Pierre possédait une 11BL".
Personnellement, l’ami Louis DENTAL, membre de la T.U. lui aussi, et chef électricien à Radio-Monte-Carlo à l’époque de cette acquisition, m’en avait informé (JPF y était alors Directeur).
La parution de cet article me donnait l’idée de contacter Jean-Pierre et quelle meilleure façon de lui faire découvrir le Club que de lui envoyer les derniers exemplaires de notre revue ? Ce qui fut fait et après quelques échanges de coups de fil et de « mails », nous étions convenus de nous rencontrer pour découvrir nos Traction respectives.
L’occasion se présentait le jour de Pâques 2001 où nous étions (le trio PERISI : Solange, Elodie et moi) avec Bernard et Annick DURANTET, reçus aux Arcs-en-Provence chez Elio et Liliane SEVERI. La distance s’y prêtait : 130 km pour rejoindre Carry-le-Rouet et la disponibilité de la famille FOUCAULT aussi.
Le beau temps aidant, la route était vite avalée. Juste quelques hésitations dans le contournement de Marseille (avec une remise dans le droit chemin grâce à l’amabilité d’une conductrice en … R8 !) et nous nous retrouvions devant la gare de Carry-le-Rouet. Trois minutes plus tard, Jean-Pierre, en scooter, nous rejoignait pour nous guider vers sa demeure.
Je ne m’étendrai pas sur le cadre enchanteur de l’endroit, en bordure d’une anse rocheuse, bien abrité à l’ombre d’une immense pinède, mais sur les voitures qui y sont bichonnées. A tout seigneur tout honneur : la Traction. Une 11BL malle bombée dont la dynamo avait causé quelques soucis, mais grâce à « Depanoto » au nom de circonstance (publicité non payée), tout baigne depuis. Ensuite une 2CV de la toute première époque, quasiment neuve. Son précédent propriétaire était décédé avant la livraison de sa voiture (il faut dire que les délais de commande étaient assez longs à l’époque). Enfin une Peugeot 202 restaurée comme à l’origine. Dans un autre garage, celles que nous n’avons pas vues : la 4CV et la Panhard en cours de restauration sous la férule de Dédé, son copain mécano.
Vous pouvez constater l’éclectisme du collectionneur et son goût, qui rejoint le nôtre, pour les voitures populaires.
De son côté Jean-Pierre a pu voir nos autos, ma 15/6 de 1951 (la taille du bloc moteur impressionne toujours la 1ère fois), la 11BL d’Elio (« sœur » de la sienne, en noir), mais surtout le cabriolet 11BL de Bernard sur lequel il a « flashé ».
Après quelques photos de famille, cette belle matinée se terminait par un apéro très sympathique sur la terrasse de la villa avant de reprendre le chemin du retour.
Promesse était faite de se revoir, peut-être dans le cadre d’une sortie, ce qui n’est pas évident compte tenu de l’emploi du temps très chargé de Jean-Pierre.
Nous attendons cette opportunité de pied ferme en remerciant à nouveau notre hôte et sa femme Evelyne pour leur amabilité.
Charly"