• Marcel Wary

    PANEGYRIQUE de MARCEL WARY
    lu par ses enfants Alain et Didier lors de ses obsèques
    en l'Eglise du Vieux-Village à CAGNES-sur-MER le 25 février 2013

    Papa,

    Aujourd'hui nous nous retrouvons face à toi, tous les deux, pour te témoigner la joie d'avoir vécu à tes cotés pendant toutes ces nombreuses années.

    La peine de t'avoir perdu est à l'image de tout l'amour que tu as pu nous donner.

    Tu as toujours su être à nos côtés dans les bons comme les dans les mauvais moments ; il n'est certes pas facile de guider ses enfants ; et de savoir leur apporter les choses essentielles qui leur permettront de grandir en toute sérénité ; mais tu as pu nous donner tout cela et bien plus encore.... 

     La vie, elle, ne t'a pas épargné ; elle t'a poussé sur les routes de l'exode pendant la guerre, pris ta mère à l'âge de 20 ans, privé de ton métier après ton accident d'avion ; pris ta femme tragiquement un jour de 1987, puis ton père ; et enfin elle t'a confronté plusieurs fois à la maladie que tu portais ses derniers temps comme un fardeau.

    Mais la vie, elle avait oublié que tu étais un ardennais ; et un sanglier on ne le met pas à terre si facilement ! Tu t'es à chaque fois relevé de ses épreuves, pour toi mais surtout pour nous.

    Tu as mis ta peine de côté et essayé de devenir la maman qui nous manquait tant.

    Puis la vie, devant tant d'acharnement, a décidé de t'offrir un peu de  bonheur en mariant tes enfants tout d'abord puis par la joie d'être grand-père et arrière grand-père.

    Cette vie de famille que tu affectionnais profondément, nous a permis de vivre des moments inoubliables tous ensemble.

    Tu étais papa, une force de caractère ; parfois dur avec nous mais pour mieux nous préparer à l'avenir. Et le plus souvent cœur sur la main, attentionné, nous faisant toujours passer en priorité.

    Ton savoir tu ne l’exposais pas mais tu le mettais à notre disposition, tu savais te faire discret, gentil, serviable, à l'écoute de nos joies et de nos peines. Tu étais plein de volonté pour encore savoir piloter à 86 ans.

    Notre cœur à tous les deux aujourd'hui, est plein de tristesse ; mais il est aussi plein de joie car nous savons que tu as retrouvé notre mère que tu aimais tant.

    Tu t'en vas, aujourd'hui, avec la satisfaction du devoir accompli. 

    Papa nous t'accompagnons tous ensemble : fils, petits-enfants, arrières petits- enfants, famille, amis de toujours, amis de parcours, amis de passion pour prendre ton dernier vol.

    Monte dans cet avion l'esprit léger, rejoins les nuages dans la plénitude et sache qu'à tout jamais tu garderas une place inoubliable dans notre cœur et notre pensée.

    Maman accueille le près de toi et apporte lui le bonheur qu'il mérite.

    En cet instant et, dans ce lieu, il nous faut prendre tous conscience qu'il nous faut partir un jour. Des larmes coulent aujourd'hui mais nous nous reprendrons vite car  les Hommes tels que toi, papa, ne meurent jamais. Tu réapparaîtras dans nos mémoires saisons après saisons. A toi papa qui nous a appris cela, nous voulons te dire à quel point nous t'aimions et te respections.

    Je t'aime papa (Alain)

    Je t'aime papa (Didier)

    Mon frère et moi-même tenions à remercier tous ceux qui ont donné des témoignages d'affections et tenons à notre tour vous laisser un message : << Ne pleure jamais celui que tu as perdu. Au contraire, réjouis-toi de l'avoir connu >>.

    Nous vous convions à un dernier hommage autour d'un café pour partager des souvenirs de notre Marcel.