• 2008 08 12 - Ombrie - Toscane

    DIAPORAMA

    Participants:
    Lucien et Nicole Arnaudo, Michel et Gisèle Asso, Thierry, Alexy et Kelly Bouchot, Henri Dor, Bernard et Annick Durantet, Charly et Solange Perisi, Charly et Renée Perruquetti, Jean et Alice Pieracci, Bernard et Marie-Anne Prudhomme, Henri et Hélène Risso, Patrick et Martine Roustan, Elio et Lilianne Severi, Claude et Marie-Rose Verdegl.

    Profitant de l’organisation de l’ICCCR à Rome, nous avions décidé cette année, d’aller traîner nos 165x400 (ou 185x400) dans le centre de l’Italie. Avec la liberté pour chaque participant d’aller ou non à la grand messe citroënniste de Vallelunga.
    Sur les 13 Traction au départ, 3 se sont rendues à l’ICCCR. Je précise au départ, car à peine le décollage effectué de Vintimille, une bielle était coulée (sans contrepèterie) sur la voiture d’Henri Risso : comme au jeu de l’oie, retour  à la case départ, mais définitivement hélas, du moins pour cette fois.
    Elio, dont la famille est originaire d’Ombrie s’était gentiment proposé de trouver les hôtels et d’établir le planning indicatif de ces 10 jours. La situation centrale de notre base, à Città di  Castello (près d’Arezzo), permettait un rayonnement aisé tout autour.
    Et nous ne nous en sommes pas privés, bien entendu. Sans parler de Città elle-même, jolie petite ville aux origines moyenâgeuses située aux bords du Tibre, que nous avons eu l’occasion de parcourir longuement, ni de ses environs immédiats : Belvedere d’où la vue est magnifique (comme son nom l’indique), les Terme di Fontecchio toujours en activité, le Monte Santa Maria et son sanctuaire, Canoscio dont le site au sommet d’une colline est équipé de tables de piquenique ombragées et d’un sanctuaire flanqué d’une réplique de la grotte de Lourdes, entre autres.
    Les escapades plus lointaines nous ont vu visiter Gubbio et son Palazzo dei Consili, Cortona et ses belles façades incrustées d’écussons non loin du lac Trasimène (un petit coucou à Hannibal), Assise, le berceau de St François avec la basilique (et monastère) San Francesco à 2 églises superposées à cause de la pente, Pérouse, célébrée en son temps par Gæthe, avec ses rues souterraines sous la vieille ville, Saint Marin, petite république hyper touristique d’où l’on aperçoit l’Adriatique depuis le parvis du château. L’Adriatique, justement, nous avons été y tremper les pieds, qui à Rimini, qui à Pesaro. Et à l’heure du bilan, s’il fallait faire un classement des villes visitées, la palme reviendrait à Sienne (Toscane) qui est un concentré de toutes ces cités médiévales : son Duomo, ses ruelles pétries d’histoire et son Campo, théâtre des célèbres courses du Palio.
    Le retour a été marqué par la visite des Cinque Terre à partir de La Spezia : ces cinq villages accessibles uniquement à pied, en train ou en bateau, sont exceptionnels dans leur site grandiose, entre Portofino et Sestri Levante. Il faut avoir déambulé dans les rues étroites et les petits ports de Monterosso ou Vernazza, Corniglia, Manarola, Riomaggiore. Leur approche en bateau permet de les appréhender en entier au premier coup d’œil et de vérifier que le renom dont se prévaut cette région n’est pas usurpé.
    Au rayon des bons souvenirs l’Albergo Boschetto arrive en 1ère position : Sandro le patron, son frère, sa maman, tout le monde a été aux petits soins pour Elio et nous, ses copains : apéros offerts, spécialités régionales à tous les repas, le sourire et l’amitié en prime. Ensuite le piquenique dans le jardin de la maison de campagne de l’oncle et la tante d’Elio ainsi que la soirée barbecue chez les cousins du même Elio : des modèles en matière d’accueil et de convivialité. Nous ne connaissions pas ces gens et quelques instants après notre arrivée, nous faisions pour ainsi dire partie de leur famille. Enfin le repas au Grillo, restaurant de campagne tenu cette fois par un ami d’Elio : même chaleur de l’accueil, une soirée agréable parmi les plus agréables, à marquer d’une pierre blanche.
    Mais tout n’a pas été rose dans ce voyage « des illusions » (ou « désillusions » ?). Les illusions étaient que chacun saurait tenir sa place, ne pas modifier les réservations faites de longue date dans les hôtels, respecter le droit de chaque participant à profiter pleinement de ce qui constitue pour beaucoup d’entre eux les seules vacances de l’année, ne pas confondre les copains qui se décarcassent bénévolement à l’organisation, avec des « tour opérators », ne pas amener d’éléments perturbateurs avec soi qui vont « casser la baraque », ne pas provoquer d’esclandres publics après lesquels la réputation des français à l’étranger en général et de la Traction Universelle en particulier ne sort pas grandie, bref respecter l’éthique de notre beau club.
    Bien sûr j’aurais pu taire ces accrocs et passer « la brosse à reluire » style « je vais bien, tout va bien », mais je pense qu’il faut être lucide, autant dans le positif que dans le négatif. Au passage, un merci tout particulier à Bernard et Marie Anne Prudhomme pour leur esprit de dévouement et leur aide précieuse en plusieurs circonstances. Il est clair que pour l’instant ces évènements pénibles ne donnent pas envie de renouveler l’expérience l’été prochain, mais d’ici là de l’eau coulera dans les circuits de refroidissement de nos Traction et peut-être que la température baissera, en tous les cas, je le souhaite de tout cœur.
    Encore bravo Elio (aussi pour tes dépannages « express »), et quand tu leur téléphones, salue pour nous ta famille et tes copains d’Ombrie .